La majorité des Autrichiens est de confession catholique, même si on recense un quart de pratiquants seulement. Les protestants sont peu nombreux (6 %). Dans les écoles publiques, les élèves, quelle que soit l'Eglise à laquelle ils appartiennent, reçoivent un enseignement religieux. La grande majorité des couples se marie à l'église, mais le taux de divorces est important.
Le denier du culte
L'Eglise catholique est encore très influente dans le pays. Les Habsbourg ont de tout temps été de fervents défenseurs du catholicisme, et les nombreux monastères et églises disséminés à travers l'Autriche en témoignent. Aujourd'hui, le clergé dispose toujours du privilège d'imposer à ses fidèles le paiement d'un impôt représentant 1 % du salaire. Celui qui refuse de s'en acquitter doit simplement affirmer, par écrit, sa non-appartenance à la communauté catholique. Il ne pourra, alors, espérer se marier ou être inhumé religieusement, à moins de réintégrer l'Eglise en lui apportant son soutien financier. Ironie du sort, cet impôt est une survivance de l'époque nazie. Toutefois, il permet l'entretien d'un riche et inestimable patrimoine religieux.