800/900 : les Karibs, venus du fleuve Amazone ; repoussent les Arawaks (indiens Saloïdes, originaires du Venezuela) 1502 : découverte de la Martinique (1502) par Colomb 1635 : rattachement à la France 1685 : Colbert conçoit le Code noir qui définit les relations entre maîtres et esclaves 1848 : abolition de l'esclavage grâce au combat de Victor Schoelcher 1902 : Eruption de la Montagne Pelée et destruction de la ville de Saint-Pierre. 1946 : départementalisation des anciennes colonies (création des DOM) 1999 : le rapport Lise-Tamaya préconise "une responsabilisation accrue des DOM"
Musique et danse
En Martinique, la musique est partout, à dominance percussive : zouk, Biguine, quadrille, mambo, salsa, rumba, merengue et bien d'autres styles musicaux F.W.I (French West Indies) y affleurent en permanence, tels, récemment, le Calypso, la Soca et le Jump-up, style où la musique électronique commencent à s'insinuer. Parmi les groupes antillais reconnus : Zouk Machine, Tonton David, Bamboolaz, Francky Vincent ("Vas-y Francky c'est bon bon bon"), le pianiste Mario Canonge , la formation de David Kassav, Malavoi, les percussionnistes de Aki-Yo, la rappeuse Majesty ou le rasta Jahmatic. Les danses sont généralement d'une grande sensualité. Le limbo, est un spectacle régulièrement offert sur les sites touristiques. Il s'agit de passer en dansant sous une barre posée de plus en plus près du sol. Cette pratique exige une souplesse rarement accessible aux danseurs
Bibliographie littéraire et cinématographique
Cahier d'un retour au pays natal, Aimé Césaire (1971) Peau noire, masques blancs, Frantz Fanon (1958) Le Nègre et l'Amiral, Raphaël Confiant (prix Antigone 1988) La lézarde, Edouard Glissant (prix Renaudot 1958) Texaco, Patrick Chamoiseau (prix Goncourt 1994) Contes créoles, Marie-Thérèse Long-Fou Contes fantastiques caribéens, Germaine Louilot.
Rue Case-Nègres, Euzhan Palcy (Lion d'argent à Venise, 1983) Antilles sur Seine, Pascal Légitimus (2000) Sucre Amer (1997) de Christian Lara
Festivités
La Martinique et généralement les petites Antilles sont également reconnues pour leur grand goût des festivités leur grand respect des coutumes catholiques. En période de Noël, familles et amis se réunissent lors de "chanté nwel" pour chanter des cantiques et faire la fête. Débutent ensuite les répétions du Carnaval : les groupes défilent tous les dimanches soir dans les rues jusqu'aux vacances de Carnaval, qui arrivent en février, et le fameux mardi gras, qui voit les groupes concourir dans le chef-lieu Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre pour la médaille du meilleur costume, de la meilleure musique ou de la meilleure chorégraphie On distingue cependant parmi eux les groupes à peaux Akiyo ("qui sont-ils ?") composés uniquement de grosses percussions, et d'instruments de coque de lambi, dont la particularité est de n'avoir ni cuivres dans l'orchestre, ni chorégraphie, ni costumes thématiques. Le lendemain, le mercredi des cendres, tout le monde défile en noir et blanc et la mascotte de roi du carnaval surnommée Vaval est brûlée. C'est la fin des festivités et le début des 40 jours de carême, seulement interrompu le jeudi de mi-carême par un défilé en rouge et noir identique au carnaval.