1er janvier : jour de l'an. 25 avril : restitution du Sinaï à l'Egypte par Israël. 1er mai : fête du travail. 18 juin : jour du retrait britannique. 23 juillet : la Révolution. 6 octobre : fête nationale. 23 décembre : jour de la Victoire.
Les fêtes traditionnelles
Chrétiennes ou musulmanes, elles rythment l'année des Egyptiens. Nombre d'entre elles sont aussi fériées. Cham el-Nessim est l'une des fêtes les plus populaires d'Egypte. Le premier lundi après la Pâque copte, les Egyptiens, musulmans comme chrétiens, envahissent les espaces verts pour célébrer le printemps et la douceur de l'air. Des joutes sont organisées sur le Nil et les marchands de poisson séché font leurs meilleures affaires de l'année. La fin du Ramadan est fêtée par le petit Baïram, dit aussi Aïd el-Fitr. Soixante-dix jours plus tard se déroule une des fêtes les plus importantes du calendrier musulman : l'Aïd el-Kebir, ou grand Baïram, qui commémore le sacrifice d'Ismaïl par Abraham. Chaque famille se doit d'égorger un mouton, soigneusement engraissé durant des mois. Toute l'année se déroulent partout en Egypte des mouled,fêtes populaires dédiées aux saints. Ils sont plus ou moins importants selon le saint célébré et selon le village ou le quartier. Celui de Sayyeda Zeinab, au Caire, rassemble plusieurs centaines de milliers de personnes venues de toute l'Egypte pendant plusieurs jours. Mais le plus important est incontestablement le Mouled en-Nabi (fête du Prophète), au cours duquel petits et grands dégustent des poupées de sucre.
Le mariage
Conséquence du manque de logements dans les centres urbains : l'âge du mariage a considérablement reculé dans les centres urbains. Il est fréquent, aujourd'hui, de rencontrer des jeunes gens d'une trentaine d'années fiancés depuis trois, quatre ou cinq ans. L'importance sociale du mariage ne facilite guère les choses : en Egypte, mariage signifie aussi dépenses importantes, pour les festivités et surtout pour le trousseau. Avec l'avènement de la société de consommation, le contrat comprend, en effet, chambre à coucher, salon et électroménager. Les milieux aisés donnent de gigantesques réceptions dans les hôtels de luxe. Dans les classes modestes, les familles se saignent aux quatre veines, voire s'endettent pour longtemps. Dans les villages de Haute-Egypte, le mariage le plus simple ne dure pas moins de trois jours. Quand les familles en ont les moyens, les festivités se déroulent sur une semaine entière. Cérémonie du henné, musiciens, danseuses, banquets pour les invités et les voisins, lecture du Coran, nuit de noces et congratulations, tout est très codifié.